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Autosurveillance glycémique dans le diabète de type 1 et de type 2 Volume 19, numéro 9, novembre 2007

Auteurs
Service des Maladies Métaboliques, Hôpital Lapeyronie, 34295 Montpellier Cedex

L’autosurveillance glycémique (ASG) fait partie de l’arsenal de suivi et de traitement des états diabétiques. Son utilité est unanimement reconnue dans le diabète de type 1 et dans le diabète de type 2 traités par insuline. L’ASG est sujette à controverse dans le diabète de type 2 traité par comprimés. Dans ce cas, nous pensons pourtant que l’ASG a une place pour sensibiliser les patients et pour les motiver à mieux suivre les règles d’hygiène de vie. Les horaires et la fréquence des tests dépendent des objectifs poursuivis, le principe général étant d’avoir une vision la plus large possible des différentes périodes de la journée : l’état de jeûne, l’état postabsorptif et les états postprandiaux. Les contrôles vont de quatre à sept par jour dans le diabète insuliné selon que le sujet est soumis à un schéma insulinique non optimisé ou optimisé. Dans le diabète de type 2 traité par comprimé, la surveillance peut se limiter à 4 tests par semaine tout en insistant sur le fait que les 4 contrôles doivent couvrir les 3 grandes périodes de la journée.