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Science et changements planétaires / Sécheresse

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Résistance à la sécheresse du sorgho-grain en climat méditerranéen et gestion optimale d’une quantité d’eau limitée Volume 4, numéro 2, Juin 1993

Auteurs
Laboratoire d’agronomie et bioclimatologie, INRA, 2, place Viala, 34060 Montpellier Cedex 1, France, CEMAGREF, 261, rue J-F Breton, BP 5095, 34033 Montpellier Cedex, France.
  • Page(s) : 85-93
  • Année de parution : 1993

Le sorgho ( Sorghum bicolor Münch) constitue une culture estivale intéressante pour le sud de la France en raison de sa grande résistance à la sécheresse et de sa forte capacité à utiliser l’eau du sol. Des essais sur le terrain ont été effectués pendant 3 ans à Montpellier dans un sol profond. Différents traitements d’irrigation et un témoin sec ont été comparés chaque année. Les apports d’eau d’irrigation étaient arrêtés à différents stades du développement du sorgho. Un autre témoin était irrigué à MET. Cet essai a permis de comparer plusieurs méthodes utilisées dans les études de résistance à la sécheresse : sonde à neutrons, tensiomètre, potentiel foliaire, température de surface du couvert, bilan d’énergie (par 2 méthodes) ; il a permis aussi de calculer plusieurs indicateurs de stress. Les résultats obtenus montrent que le sorgho cv. Argence est très résistant à la sécheresse jusqu’à la floraison. Les rendements en grains ont varié de 10 t/ha (à ETM) à 5 t/ha (en sec) avec des indices de récolte (grain/biomasse sèche) égaux ou supérieurs à 0,5.