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Science et changements planétaires / Sécheresse

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Intérêt de la mycorhization contrôlée pour la production de plants d’arganier (Argania spinosa) en conditions de pépinière Volume 19, numéro 4, octobre-novembre-décembre 2008

Auteurs
Laboratoire d’agroforesterie, Université Ibn Zohr, Faculté des sciences, BP 28/S, Agadir, Maroc, Bourgogne Technologies, BP 66517, 21065 Dijon cedex, France, Institut national de recherches agronomiques, Université de Bourgogne, UMR Microbiologie des sols et de l’environnement, 17 rue Sully, BP 86510, 21065 Dijon cedex, France

L’effet d’une mycorhization contrôlée sur la croissance de jeunes plants d’arganier issus de semis de graines a été évalué dans une perspective d’application en pépinière. L’inoculation par une souche de Glomus intraradices a montré un effet bénéfique sur la croissance des plants cultivés dans un substrat inerte (argile calcinée). Après neuf mois de croissance, l’indice de dépendance mycorhizienne relative (IDMR) est de 48 %. L’utilisation d’un inoculum commercial a confirmé l’intérêt d’une mycorhization précoce des plants avec des souches sélectionnées sur leur efficacité, même dans un substrat contenant du sol (et donc une flore mycorhizienne naturelle). L’effet, très net quatre mois après le semis, tend à s’estomper avec le temps mais reste significatif après 12 mois, bien que les systèmes racinaires des traitements inoculés et non inoculés soient tous deux mycorhizés. Ces expérimentations confirment la forte dépendance mycorhizienne de l’arganier et justifient l’inoculation par des souches sélectionnées le plus précocement possible, au stade pépinière.