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Science et changements planétaires / Sécheresse

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Définition d’un réseau de surveillance piézométrique du système aquifère du Sahara septentrional Volume 18, numéro 1, Janvier, Février, Mars 2007

Auteurs
École nationale d’ingénieurs de Tunis (Enit), Laboratoire de modélisation en hydraulique et environnement, BP 37, Le Belvédère, 1002,Tunis, Tunisie, Centre de recherches et des technologies des eaux, Laboratoire de géochimie et physico-chimie des eaux, BP 273, Soliman 8020, Tunisie

La base de données du système aquifère du Sahara septentrional (SASS) comporte 7 600 forages parmi lesquels 2 761 présentent une valeur de niveau piézométrique correspondant aux nappes du Continental Intercalaire ou du Complexe Terminal. Ce nombre passe à 1 069 lorsqu’on exige au minimum deux mesures de niveau. Cette population est soumise à une série de vérifications et de filtres en vue d’éliminer le maximum de données aberrantes. Une particularité du SASS tient au fait que l’on n’y dispose pas d’un véritable réseau piézométrique, mais d’un ensemble d’informations piézométriques disparates. On s’emploie alors, par un ensemble d’opérations de critiques, de regroupements, et de filtrages, à organiser et à identifier un réseau de référence. Le résultat final est un réseau constitué de 73 points d’eau. On s’efforce ensuite de proposer un certain nombre d’indicateurs pour caractériser et évaluer la qualité du réseau de référence : couverture spatiale, surveillance de l’exploitation, contrôle des rabattements et durabilité des points du réseau. Ces indicateurs constituent autant de pistes pour envisager le renforcement et la consolidation du réseau en connaissance de cause.