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Science et changements planétaires / Sécheresse

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Apport du photopériodisme à l’adaptation du mil à la sécheresse en milieu soudano-sahélien Volume 16, numéro 1, Mars 2005

Auteurs
Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra), Laboratoire d’enseignement et de recherche en géomatique (Lerg), Campus universitaire de l’École supérieure Polytechnique, BP 25275, Dakar-Fann, Sénégal, Centre d’étude régionale pour l’amélioration et l’adaptation à la sécheresse (Ceraas)-Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra), BP 3320 Thiès Escale Thiès Sénégal

L’agriculture sénégalaise, essentiellement pluviale, est soumise, depuis le début des années 1970, à de fortes contraintes pluviométriques liées à la variabilité de la date de démarrage des pluies et à la réduction de la durée de la saison humide. Beaucoup d’efforts ont été consentis pour trouver des variétés de mil à durée de cycle réduite, mieux adaptées au nouveau contexte climatique. Ainsi, la plupart des variétés traditionnelles ont été délaissées au profit de nouvelles variétés améliorées. La comparaison avec le Mali montre une différence notoire, car contrairement au Sénégal, les paysans maliens ont préféré conserver les variétés photopériodiques qui permettent de produire des quantités supérieures aux besoins des populations. Dans ce travail, les indicateurs hydriques du rendement potentiel du mil photopériodique sont comparés à ceux du mil non photopériodique sur la période 1950-2001 dans cinq stations disposées sur un gradient nord-sud. Les résultats montrent que, pour une durée moyenne de cycle équivalente, les variétés de mil photopériodique ont des indicateurs hydriques meilleurs dans la moitié sud du Sénégal, surtout au sud de Nioro.