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Cahiers d'études et de recherches francophones / Santé

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Prévention et communication dans le cadre d’un programme de santé oculaire. A propos d’une enquête portant sur cent patients d’un service d’ophtalmologie Volume 3, numéro 1, Janvier-Février 1993

Auteurs
Projet FAC d’appui à la division de l’Éducation pour la santé, ministère de la Santé publique, B.P. 12078, Niamey, Niger, Programme FAC de lutte contre la cécité, B.P. 12981, Niamey, Niger, Programme de lutte contre la cécité, Faculté des sciences de la santé, Niamey, Niger, Faculté des sciences de la santé, Niamey, Niger.
  • Page(s) : 9-16
  • Année de parution : 1993

Au Niger, la prévalence de la cécité est de 2,2 %. Les pathologies oculaires sont à 80 % évitables ou curables. La mise en œuvre des actions de prévention implique de dialoguer avec les populations, donc de connaître les terminologies et les représentations des maladies oculaires par les patients. Une étude réalisée auprès de 100 malades de langue Zarma hospitalisés à l’Hôpital de Niamey permet de préciser les modalités d’une meilleure communication et prise en charge des patients. Celle-ci implique de prendre en compte la fonction de « traducteur » des personnels de santé. En effet ayant à entreprendre une démarche diagnostique dans une langue africaine ces personnels ont tendance à fonder leur diagnostic plus sur la traduction d’un terme présenté par le patient pour décrire sa maladie que sur son caractère discriminant pour d’autres pathologies. Dans le cadre de la formation des personnels de santé, un travail sur des schémas « plainte/traitement », élaborés en langues nationales, pourrait pallier ces difficultés.