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Cahiers d'études et de recherches francophones / Santé

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Les bases de la chimiorésistance de Plasmodium falciparum et ses différents profils Volume 3, numéro 4, Juillet-Août 1993

Auteurs
Centre national de référence de la chimiosensibilité du paludisme, IMEA, service de parasitologie, Hôpital Bichat-Claude-Bernard, 75877 Paris cedex, France.
  • Page(s) : 293-301
  • Année de parution : 1993

La résistance à la pyriméthamine et au proguanil provient d’une mutation ponctuelle, souvent unique, dans le gène de la dihydrofolate réductase ; une seule mutation ne donne de résistance que pour l’un ou l’autre et les bi-résistances proviennent de plusieurs mutations. La résistance à la chloroquine est liée à un phénotype de sortie rapide du médicament hors de la vacuole digestive de l’hématozoaire. Cet efflux est assuré par une glycoprotéine trans-membranaire, ou Pgp, voisine de celle qui est responsable du phénotype de multirésistance de certaines cellules cancéreuses. Cependant, un ou plusieurs autres gènes, encore mal déterminés, interviennent. Des médicaments pouvant inhiber l’affinité supposée de la Pgp pour la chloroquine font l’objet de recherches.