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Cahiers d'études et de recherches francophones / Santé

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Le déficit en vitamine A : aspects épidémiologiques et méthodes de contrôle Volume 7, numéro 5, Septembre-Octobre 1997

Auteurs
Centre international de l’enfance et de la famille, Bois de Boulogne, 75016 Paris, France, Centre René-Labusquière et INSERMU. 330, Université Victor-Segalen Bordeaux-II, 33076 Bordeaux cedex, France.
  • Page(s) : 309-16
  • Année de parution : 1997

La vitamine A est apportée par les produits d’origine animale, en particulier le foie, les abats, le lait et les œufs, ou indirectement par certains aliments végétaux (les feuilles vertes, les fruits et légumes et les tubercules à chair jaune) sous forme de caroténoïdes transformés par l’organisme en vitamine A. La carence en vitamine A, associée à des modes de consommation alimentaire monotones et restreints, constitue un grave problème de santé publique à l’échelle de la planète. Elle est la principale cause de cécité infantile dans le monde, mais aussi une cause importante de mortalité des jeunes enfants. Les méthodes d’évaluation du statut en vitamine A sont difficiles à conduire et à interpréter sur le terrain. Le choix de ces méthodes doit tenir compte du contexte épidémiologique des zones concernées et de l’objectif de l’enquête (étude de base, recherche, évaluation). Il existe trois principales méthodes de prévention de la carence en vitamine A : la supplémentation de type médicamenteux, l’enrichissement des aliments et la modification des comportements alimentaires en termes d’amélioration de la production et de la consommation des aliments riches en vitamine A. À moyen et à long terme, l’enrichissement des aliments et le changement de comportement vis-à-vis de l’accès aux aliments riches en vitamine A, y compris les produits animaux, pourraient être les mesures d’intervention associées aux meilleurs résultats.