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Cahiers d'études et de recherches francophones / Santé

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Expérience de dix années de cœlioscopies et de cœliochirurgies à la fondation Jeanne-Ebori de Libreville (Gabon) Volume 19, numéro 4, octobre-novembre-décembre 2009

Auteurs
Service de gynécologie-obstétrique fondation Jeanne-Ebori BP 4847 Libreville Gabon

ObjectifLe but de cette étude est de montrer le bien fondé des traitements cœlioscopiques dans le traitement de certaines affections gynécologiques, ceci à partir de l’expérience rapportée par les auteurs à propos de 614 cœlioscopies effectuées du 1 er janvier 1996 au 31 décembre 2005 à la fondation Jeanne-Ebori à Libreville.Patientes et méthodesNous avons inclus toutes les patientes ayant bénéficié d’une cœlioscopie effectuée durant cette période de référence.RésultatsL’âge moyen des patientes était de 26,2 ans, extrêmes de 16 et 48 ans. Les cœlioscopies diagnostiques représentent 31,4 % des cas et les cœlioscopies opératoires 68,6 %. Les algies pelviennes ont représenté l’indication principale des cœlioscopies diagnostiques. Pour les cœlioscopies opératoires, les grossesses extra-utérines et les fimbrioplasties ont représenté 60 % des cas, les adhésiolyses et les kystectomies 34,3 %. Les durées d’intervention ont été courtes entre 35 et 50 minutes pour les cœlioscopies diagnostiques, entre 60 et 150 minutes pour les cœlioscopies opératoires. Les hémorragies ont représenté la première complication (1,4 %), suivi des ruptures de kyste (0,7 %) et des plaies viscérales (1,3 %).ConclusionÉtant donné l’apport de cette technologie dans la prise en charge des pathologies gynécologiques, les auteurs recommandent l’appropriation de celle-ci dans les pays en développement afin d’améliorer la prise en charge des patientes.