JLE

Revue de neuropsychologie

MENU

La maladie d’Alzheimer sous l’angle de la théorie générale des systèmes : un point de vue multidisciplinaire Volume 9, numéro 2, Avril-Mai-Juin 2017

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2
Auteurs
1 Centre de recherches et d’interventions sociologiques, Université de Liège,
Bât. B31-CRIS,
Quartier Agora, Place des Orateurs 3,
Sart-Tilman, 4000 Liège, Belgique
2 GIGA CRC in vivo imaging,
Quartier Agora, Allée du 6 Août, 8Université de Liège, 4000 Liège, Belgique
3 Psychologie et neurosciences cognitives,
Quartier Agora,
Boulevard du Rectorat, 3 (B33)
Université de Liège,
4000 Liège, Belgique
4 Clinique de la mémoire,
Service de neurologie, CHU de Liège,
Quai Godefroid Kurth 45,
4020 Liège, Belgique

Le changement récent de paradigme au sein de la théorie des systèmes, promouvant une théorie générale des systèmes auto-organisés (en biologie, cybernétique, psychologie et sciences sociales), constitue une piste féconde pour renouveler un dialogue multidisciplinaire qui favorise l’étude de pathologies, telles que la démence, par une analyse fine des relations entre les systèmes organiques (vie, processus d’échanges cérébraux interrégionaux), psychiques (cognition/affects) et sociaux (communication). Dans cet article, nous proposons quelques pistes théoriques et analytiques, au carrefour des sciences sociales et des neurosciences, pour une étude des médiations entre ces trois types de systèmes (cérébral, psychique, social) dans le cadre de la maladie d’Alzheimer, prise comme exemple. Nous posons les bases conceptuelles de futures études qui pourront explorer ces médiations. Comment interagissent le système de connectivités régionales cérébrales, le système psychique et le système familial ? Par quels mécanismes ces systèmes parviennent-ils ou non à coopérer, à s’auto-adapter réciproquement ? Nous suggérons que certains symptômes de la maladie d’Alzheimer et la prise en charge de ceux-ci peuvent être appréhendés en termes de relations intersystémiques.