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Néphrologie & Thérapeutique

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Pourquoi développer la greffe de rein à partir de donneurs vivants en France en 2023 ? Volume 19, numéro 2, Avril 2023

Auteurs
1 Hôpital Nord, Centre hospitalier universitaire de Saint-Étienne, service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, Université Jean Monnet, 42055 Saint-Étienne Cedex 2, France
2 Hôpital Édouard Herriot, service de transplantation, néphrologie et immunologie clinique, Université Claude Bernard, Lyon, France
3 Médipôle Lyon-Villeurbanne, Hôpital privé, service de néphrologie, Lyon, France
4 Diaverum Paris, service de néphrologie et dialyse, Hôpital Necker, service de transplantation rénale adulte, Paris
5 Fondation AUB-Santé, Rennes, France
6 Hôpital Mère-Enfant, service de néphrologie-rhumatologie-dermatologie pédiatriques, Lyon, France
7 CHU Sart Tilman, service de néphrologie, dialyse, transplantation, Université de Liège, Liège, Belgique
* Au nom de la commission Transplantation de la SFNDT
Correspondance : C. Mariat
christophe.mariat@univ-st-etienne.fr

La transplantation rénale à partir de donneur vivant est une activité qui reste insuffisamment développée en France. Ceci est particulièrement vrai en comparaison à la majorité des pays nord-américains et européens. Les raisons en sont multiples et incluent un défaut de communication proactive et argumentée par les acteurs de soins. La communication, l’information et finalement la promotion de la greffe à partir de donneurs vivants sont l’affaire de l’ensemble de la communauté néphrologique et, au premier rang, des néphrologues non spécifiquement impliqués en transplantation. C’est dans cet esprit que la Commission Transplantation de la Société francophone de néphrologie, dialyse et transplantation (SFNDT) a travaillé à l’élaboration d’un plaidoyer en tentant de répondre, en dix points, à la question « Pourquoi faut-il développer la transplantation rénale à partir de donneurs vivants en France en 2023 ? ». L’objectif est double : (1) fournir les principales bases d’une information scientifiquement argumentée et (2) renforcer la conviction de l’ensemble des acteurs de soins et des patients du bien-fondé de cette modalité de greffe.