JLE

Médecine thérapeutique / Pédiatrie

MENU

Larmoiement congénital par anomalie de la valve de Hasner : traitement endoscopique sans pose de sonde d’intubation Volume 18, numéro 1, Janvier-Février-Mars 2015

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

  • Figure 5

  • Figure 6

  • Figure 7

  • Figure 8

  • Figure 9

  • Figure 10

  • Figure 11

  • Figure 12

  • Figure 13

  • Figure 14

  • Figure 15
Auteurs
Centre Hospitalier National d’Ophtalmologie des Quinze-Vingts, 28, rue de Charenton, 75012 Paris, France

Le larmoiement congénital est une pathologie fréquente en consultation ophtalmologique. Une guérison spontanée est fréquente dans les six premiers mois. À partir du sixième mois jusqu’à un an, un sondage simple de la voie lacrymale résout le larmoiement dans 90 % des cas. Après l’âge d’un an, une intervention sous anesthésie générale est proposée. L’apport de l’endoscopie nasale permet un traitement sous contrôle visuel, ce qui n’était pas possible avec les techniques précédentes (pose d’une intubation siliconée ou dilatation par ballonnet). L’abord endoscopique permet d’analyser et de traiter la cause du larmoiement. La cause mise en évidence par l’endoscopie était dans un tiers des cas une imperforation simple de la valve de Hasner, dans un tiers des cas une dilatation pseudo-kystique de la valve de Hasner et dans le dernier tiers une anomalie en taille et en diamètre de la valve de Hasner parfois associée à des rapports anormaux avec le cornet inférieur et une perméabilité conservée de la voie lacrymale. L’abord endoscopique permet de pratiquer les deux gestes essentiels à la guérison : la luxation du cornet inférieur et l’ouverture de la valve de Hasner. La pose d’une intubation siliconée n’est plus nécessaire. L’absence d’intubation permet de se dispenser de tout suivi postopératoire.