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Médecine de la Reproduction

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Greffe d’utérus depuis un donneur décédé Aspects techniques et éthiques Volume 18, numéro 2, Avril-Mai 2016

Auteurs
1 Department of Obstetrics,
Gynaecology,
Ghent University Hospital,
Gent, Belgium
2 Department of Nephrology,
Ghent University Hospital,
Gent, Belgium
3 Department of Transplantation,
Ghent University Hospital,
Gent, Belgium
* Correspondence

De trois à 5 % des cas d’infertilité relèvent de causes utérines, soit par absence pure et simple d’utérus, soit par défaillance fonctionnelle. La greffe d’utérus constitue pour ces couples (un sur 500 en désir de procréer) la seule possibilité théorique de procréation. Neuf greffes d’utérus ont été réalisées, durant les années 2013 et 2014 à Gothenburg (Suède), à partir de donneurs vivants ; elles ont conduit à la naissance de quatre enfants. L’inconvénient majeur de ce procédé, à savoir le risque chirurgical pour le donneur, disparaîtrait si l’on recourait à des donneurs décédés multiorganes.