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Médecine de la Reproduction

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Réflexions sur les indications sociétales de la préservation de la fertilité féminine Volume 15, numéro 1, Janvier-Février-Mars 2013

Auteurs
Centre hospitalier des Quatre-Villes, site de Sèvres, 141, Grande Rue, 92318 Sèvres cedex, France, Hôpital Tenon, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, université Pierre-et-Marie-Curie Paris 6, Paris, France, 30, chemin de Saint-Donat, 13100 Aix-en-Provence, France, Hôpital Bichat-Claude-Bernard, hôpitaux universitaires Paris Nord Val-de-Seine, Paris, France, CHU de Montpellier, 34295 Montpellier 5, France, CHU d’Amiens, 80054 Amiens cedex 1, France, Chatenay-Malabry, France, Groupe hospitalier Diaconnesses–Saint-Simon, Paris, France, CHU de Caen, université de Caen Basse-Normandie, Caen, France

Depuis la première naissance après congélation de l’ovocyte, en 1986, la technique s’était peu développée en raison de son faible taux de succès. Le développement de la micro-injection et de la vitrification, technique rapide de congélation, a remis cette procédure dans l’actualité et ouvert la voie à l’autoconservation des ovocytes. L’autoconservation ovocytaire est désormais possible et légale en France, avant traitement potentiellement stérilisant et dans le cadre du don d’ovocytes. Se pose actuellement la question de l’autoconservation dite sociétale, c’est-à-dire pour que les femmes puissent conserver leurs ovocytes sans raison médicale autre que celle de prévenir la chute de la fertilité liée à l’âge. De nombreux arguments plaident en faveur de l’autoconservation ovocytaire (désir tardif d’enfant, difficultés du don d’ovocytes) mais celle-ci risque d’encourager les grossesses tardives non dénuées de risques pour la mère et pour l’enfant.