JLE

Médecine de la Reproduction

MENU

Que sait-on des conditions de culture optimales de l’embryon humain ? Volume 21, numéro 1, Janvier-Février-Mars 2019

Auteurs
Service de biologie de la reproduction, Cecos, hôpital Jean Verdier, Bondy, France
* Tirés à part

Depuis la fin des années 1960, et sous l’impulsion de l’amélioration des techniques de fécondation in vitro, les connaissances sur le développement de l’embryon humain ont largement progressé. Le but de cette revue est de faire un état des connaissances disponibles sur les conditions de culture permettant un développement embryonnaire optimal. Au cours de son développement, les besoins nutritifs de l’embryon évoluent parallèlement à la disponibilité des nutriments dans le tractus génital féminin et aux modifications métaboliques qu’il subit. La principale transition métabolique est celle qui mène de l’utilisation préférentielle du pyruvate comme source d’énergie, au stade précoce, à celle du glucose, à partir de la compaction. De ce fait, les milieux de culture utilisés in vitro, qu’ils soient séquentiels ou uniques, doivent, par les éléments qu’ils contiennent, s’approcher au maximum du microenvironnement in vivo (glucides, lipides, acides aminés, macromolécules). De plus, les conditions physicochimiques de culture (tension en oxygène, température, pH) sont connues pour influer significativement sur le développement embryonnaire. Enfin, des protocoles tels que la coculture, la culture dynamique ou groupée, bien que plus controversés ou difficiles à mettre en œuvre, pourraient permettre un développement encore plus proche de la physiologie.

Licence Cette œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International