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Médecine de la Reproduction

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Place de l’hystéroscopie en assistance médicale à la procréation Volume 11, numéro 4, juillet-août 2009

Auteurs
Service de gynécologie-obstétrique A, pôle Mère-Enfant, hôpital Arrazzi, CHU de Marrakech, Maroc

L’exploration de la cavité utérine fait partie actuellement du bilan habituel de toute patiente infertile. Elle est souvent faite en premier lieu par l’hystérosalpingographie (HSG) qui permet aussi l’évaluation des trompes. L’hystéroscopie, simplifiée actuellement grâce au perfectionnement du matériel, est l’examen de référence pour le diagnostic des lésions intra-utérines. Cependant, le bénéfice de la réalisation systématique de l’hystéroscopie dans le bilan initial d’infertilité demeure incertain. La réalisation de l’hystéroscopie avant la prise en charge en assistance médicale à la procréation (AMP) est une attitude courante et semble intéressante en vue de l’amélioration des taux de grossesses, mais elle manque encore de preuves scientifiques. Après plusieurs échecs d’implantation en cycles de fécondation in vitro (FIV), il est actuellement admis que l’hystéroscopie est incontournable et qu’elle aurait un bénéfice en termes d’amélioration des taux de grossesse. En cas de détection de lésions intra-utérines interférant avec la fertilité, l’hystéroscopie opératoire constitue la méthode de choix pour le traitement avec une bonne efficacité ainsi qu’une morbidité et un retentissement obstétrical moindres.