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Médecine de la Reproduction

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Nutrition et reproduction : la part du mâle Volume 13, numéro 4, Octobre-Décembre 2011

Auteurs
Hôpital Jean-Verdier (AP-HP), services d’histologie, d’embryologie, de cytogénétique et de biologie de la reproduction, CECOS, 93140 Bondy, France, Université Paris-13, CRNH IdF, unité de recherche en epidémiologie nutritionnelle, UMR U557 Inserm ; U1125 Inra ; Cnam, 93017 Bobigny, France, Hôpital Avicenne (AP-HP), département de santé publique, 93017 Bobigny, France, Hôpital Ambroise-Paré (AP-HP), unité de nutrition, 92100 Boulogne-Billancourt, France

L’infertilité touche environ 15 % des couples qui cherchent à obtenir une grossesse. Dans 20 à 50 % des cas, on retrouve une anomalie de la qualité du sperme ou un facteur masculin d’infertilité. Dans plus de 15 % des cas, la cause de l’infertilité demeure inconnue. De nombreux facteurs, concernant le mode de vie et l’environnement, sont susceptibles d’agir sur la fertilité masculine en provoquant des altérations spermatiques, aussi bien en termes de quantité que de qualité. Parmi ces facteurs, le poids et l’état nutritionnel des partenaires masculins de couples infertiles suscitent un intérêt récent et croissant. Le stress oxydant a un rôle central dans les mécanismes en jeu. Les déséquilibres de la balance pro-oxydants/antioxydants, notamment du fait de comportements alimentaires inadéquats, peuvent ainsi entraîner des conséquences délétères pour la fertilité.