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Médecine de la Reproduction

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L’hormone anti-müllérienne : marqueur de la réserve ovarienne et facteur prédictif de réponse aux gonadotrophines Volume 16, numéro 1, Janvier-Février-Mars 2014

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

  • Figure 5

Tableaux

Auteur
Service de Médecine de la Reproduction,
Hôpital Jean Verdier,
APHP avenue du 14 juillet,
93 143 Bondy ;
Université Paris XIII, 93160 Villetaneuse,
France
* Tirés à part

L’hormone anti-müllérienne (AMH), marqueur physiologique des cellules de la granulosa en phase de prolifération, est un acteur important dans l’évaluation de la réserve ovarienne. L’intérêt de sa détermination réside principalement dans la prédiction de l’intensité de la réponse ovarienne lors d’une stimulation contrôlée en vue de FIV-ICSI. En effet, l’individualisation des protocoles de stimulation est une stratégie qui tend à s’affiner avec la mesure de l’AMH plasmatique. Néanmoins, même si l’ensemble des analyses multivariées montre clairement l’intérêt de l’AMH pour prédire la réponse ovarienne aux gonadotrophines, l’absence de standardisation du dosage explique qu’aucun consensus n’existe à ce jour dans la détermination des valeurs seuil permettant d’identifier une patiente à risque d’hypo- ou d’hyper-réponse. Par ailleurs, l’AMH ne permet pas d’évaluer la qualité ovocytaire et ne peut prédire la survenue d’une grossesse. De ce fait, dans l’attente d’un standard international pour son dosage, la détermination de l’AMH sérique ne doit pas être systématique et devrait être encore réservée aux protocoles de recherche clinique.