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Médecine de la Reproduction

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L’homoparentalité est-elle encore un problème ? Volume 18, numéro 2, Avril-Mai 2016

Auteurs
Centre de procréation médicalement assistée du CHC, clinique Saint-Vincent
207, rue Fr lefebvre, 4 000 Liège, Belgique
* Tirés à part

La prise en charge de l’homoparentalité lesbienne s’inscrit dans un consensus scientifique quant au devenir favorable des enfants élevés sans père. Dès lors, le rôle du médecin en assistance médicale à la procréation (AMP) est également d’assumer son rôle de scientifique au sein de la société civile en diffusant l’information auprès de la population et des décideurs politiques afin d’œuvrer à la construction d’une société exempte de discrimination basée sur l’orientation sexuelle. Un grand nombre de pays européens, ainsi que de nombreux États américains et le Canada, encadrent l’homoparentalité dans un contexte juridique favorable à une bonne intégration de la différence. La préparation à la parentalité alternative s’inscrit comme un principe de précaution et ce dans le cadre d’une prise en charge pluridisciplinaire. La prise en charge médicale par insémination artificielle avec donneur (IAD) doit tenir compte de la particularité de ces couples fertiles sans oublier que l’effet de l’âge reste le principal facteur pronostique dans le cadre d’un pronostic globalement plus favorable que pour les couples infertiles.