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Médecine de la Reproduction

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La stimulation monofolliculaire chez les femmes avec syndrome des ovaires polymicrokystiques Volume 19, numéro 3, Juillet-Août-Septembre 2017

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

Tableaux

Auteurs
Service de gynécologie endocrinienne et médecine de la reproduction, hôpital Jeanne de Flandre, CHRU de Lille, avenue Eugène Avinée, 59000 Lille
* Tirés à part

La stimulation monofolliculaire chez les femmes avec syndrome des ovaires polymicrokystiques (SOPMK) doit suivre une stratégie bien codifiée, en trois étapes. Tout d’abord, le citrate de clomifène, avec un suivi cycle après cycle et adaptation de la dose au besoin, permet d’obtenir la grossesse dans environ la moitié des cas. En cas d’échec, on choisira, en fonction de son expertise et des facilités locales, soit le drilling ovarien, soit les gonadotrophines injectables. Le recours à ces dernières doit impérativement suivre le protocole step-up chronique low-dose, afin de minimiser le risque de développement multifolliculaire. En dernier recours, on peut avoir recours à la fécondation in vitro avec stimulation de l’ovulation par des protocoles adaptés aux SOPMK. Tout au long du parcours, et même avant, la prise en charge du problème métabolique est primordiale, principalement basée sur les règles hygiénodiététiques. Le recours à la metformine doit être réservé à des situations particulières.