JLE

Médecine de la Reproduction

MENU

La contraception du futur : antiprogestatifs et vaccins Volume 11, numéro 5, septembre-décembre 2009

Auteurs
Hôpital Saint-Antoine, service d’endocrinologie, médecine de la reproduction, 184, rue du Faubourg-Saint-Antoine, 75571 Paris cedex 12, France, Hôpital Tenon, service de gynécologie-obstétrique-médecine de la reproduction, 4, rue de la Chine, 75020 Paris, France

En 2025, 2,5 milliards de femmes et leurs partenaires seraient demandeurs d’une contraception. Malgré l’augmentation de l’utilisation des méthodes contraceptives, chaque année, plus d’un quart des grossesses ne sont pas désirées. Il y a souvent une inadéquation entre les besoins et les moyens de contraception actuels qui ne répondent pas, en dépit de la multiplicité des possibilités, à la variété de la demande des couples. Il persiste donc un besoin de développer de nouvelles solutions contraceptives fiables, efficaces, accessibles et rapidement réversibles, qui permettraient d’améliorer la compliance des couples à leur méthode contraceptive. Les modulateurs sélectifs des récepteurs de la progestérone et l’immunocontraception représentent des approches prometteuses. L’importance du développement de nouvelles contraceptions est incontestable, et la collaboration entre les secteurs privés et publics est nécessaire afin de mettre sur le marché une contraception efficace et accessible à tous les individus.