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Médecine de la Reproduction

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Gestation pour autrui : bilan de l’expérience européenne Volume 18, numéro 2, Avril-Mai 2016

Illustrations


  • Figure 1

Tableaux

Auteur
Responsable du centre de Procréation Médicalement Assistée du CHU Saint-Pierre
Département de Gynécologie-Obstétrique
322 rue Haute
1000 Bruxelles
Belgique
* Tirés à part

La gestation pour autrui (GPA) est sans doute la technique de procréation médicalement assistée la plus controversée de nos jours. Il existe bien souvent une confusion entre GPA et maternité de substitution. Selon les États, la GPA est prohibée, autorisée ou tolérée. Les indications de recours à la GPA peuvent être un utérus absent ou non fonctionnel, une contre-indication à la grossesse ou certaines situations d’échecs répétés d’implantation ou de fausses couches à répétition. L’encadrement juridique, psychologique et médical est essentiel à ce type de parentalité. Moyennant cet encadrement pluridisciplinaire et spécifique, plusieurs pays européens, dont la Belgique, témoignent d’une expérience de la GPA non commerciale positive, humaine et se pratiquant dans le respect des différents intervenants.