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Médecine de la Reproduction

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Futurs itinéraires d’un ovaire congelé Volume 15, numéro 1, Janvier-Février-Mars 2013

Auteurs
Hôpital Tenon, université Pierre-et-Marie-Curie, Paris VI, service d’histologie à orientation biologie de la reproduction, CECOS, 4, rue de la Chine, 75020 Paris, France, Hôpital Tenon, service d’histologie à orientation biologie de la reproduction, CECOS, 4, rue de la Chine, 75020 Paris, France

Actuellement, la cryoconservation de cortex ovarien est essentiellement une technique de préservation de la fertilité, mais d’autres applications cliniques pourraient être envisagées. Après autogreffe, le tissu ovarien congelé pourrait prolonger la fonction ovarienne de toutes les femmes. Ainsi, les femmes pourraient avoir un enfant quand elles le voudraient et prolonger la durée des sécrétions hormonales ovariennes pour retarder la ménopause. La croissance de follicules ovariens in vitro pourrait être un moyen d’obtenir un grand nombre d’ovocytes matures. De plus, des cellules souches ont été identifiées dans les ovaires, capables de donner aussi des ovocytes. Alors que le nombre limité des ovocytes est un obstacle à certaines techniques, un grand nombre d’ovocytes disponibles donnerait d’importantes opportunités. Les ovocytes seraient utilisés en assistance médicale à la procréation à la place de ceux obtenus après stimulation de l’ovulation. Le transfert de cytoplasme ou de noyau ouvrirait la voie du clonage thérapeutique et reproductif ou de possibilités de traitements de certaines maladies comme les maladies mitochondriales. Voici quelques exemples des éventuelles futures utilisations du tissu ovarien congelé.