JLE

Médecine de la Reproduction

MENU

Cryoconservation d’embryons, d’ovocytes et de cortex ovarien Volume 10, numéro 4, juillet-août 2008

Auteurs
Unité fonctionnelle de biologie de la reproduction, groupe hospitalier de La Pitié-Salpêtrière, université Paris-VI, 83, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, France, Service de gynécologie–obstétrique, groupe hospitalier de La Pitié-Salpêtrière, 83, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, France

L’effet délétère sur la fertilité féminine des traitements chimio et/ou radiothérapiques est connu. Il est important de proposer aux patientes devant subir des traitements stérilisants, des méthodes de préservation de la fertilité, pour essayer de leur préserver leur fertilité. Trois techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) sont éventuellement faisables : la cryoconservation embryonnaire, d’ovocytes matures et de cortex ovarien. Le choix de la ou des techniques envisagées dépend du type de traitement, des doses et de sa durée, mais aussi de l’âge de la patiente, de son statut marital, de l’urgence de son traitement anticancéreux et de l’hormonosensibilité de la tumeur. Il s’agit de techniques, au moins pour deux d’entre elles (cryoconservation d’ovocytes matures et de cortex ovarien), récentes avec des résultats encore modestes en termes de taux de grossesses. Il est donc important de bien évaluer la balance bénéfice/risque pour ne pas faire courir aux patientes des risques liés aux méthodes de préservation de fertilité qui seraient supérieurs au risque sur la fonction ovarienne des traitements anticancéreux.