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Médecine de la Reproduction

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Chémérine, visfatine, résistine et apeline : des adipokines impliquées dans la fertilité chez la femme ? Volume 22, numéro 1, Janvier-Février-Mars 2020

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

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Auteurs
Inrae UMR85 physiologie de la reproduction et des comportements, Nouzilly, France, CNRS UMR7247 Physiologie de la reproduction et des comportements, Nouzilly, France Université François Rabelais de Tours Tours, France, IFCE Nouzilly, France
* Tirés à part

Les adipokines sont des molécules exprimées et secrétées par le tissu adipeux blanc. Elles sont connues pour réguler l’homéostasie énergétique et la sensibilité à l’insuline mais aussi d’autres fonctions physiologiques comme l’angiogenèse, l’immunité et la reproduction. Outre la leptine et l’adiponectine, d’autres adipokines comme la chémérine, la visfatine, la résistine, et l’apeline sont de plus en plus étudiées en lien avec la fertilité. La plupart de ces hormones et de leurs récepteurs sont identifiés au niveau du tractus reproducteur chez la femme. Au niveau des cellules ovariennes, plusieurs études in vitro montrent qu’elles sont capables de réguler la sécrétion des stéroïdes, la prolifération et la viabilité cellulaire. Ces adipokines sont aussi présentes au niveau de l’utérus et du placenta et pourraient jouer un rôle dans les échanges entre le fœtus et la mère. Cette revue a pour objectifs de faire une synthèse des données de la littérature sur l’expression et les effets décrits de ces adipokines au niveau de l’ovaire, de l’utérus et du placenta dans des conditions normales et pathologiques (syndrome des ovaires polykystiques) et certaines pathologies de la gestation (diabète gestationnel, prééclampsie et retard de croissance in utero).