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Médecine de la Reproduction

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Cancer de l’ovaire et personnes âgées Volume 14, supplément 1, Septembre 2012

Auteurs
Assistance publique des Hôpitaux de Paris, hôpitaux universitaires Paris-Ouest, hôpital européen Georges-Pompidou, service de chirurgie cancérologique, gynécologique et du sein, 20, rue Leblanc, 75015 Paris, France, Université Paris Descartes, faculté de médecine, Sorbonne Paris-Cité, Paris, France, Université Paris Descartes, Sorbonne Paris-Cité, Inserm UMR-S 747, 750066 Paris, France

Avec l’augmentation de l’espérance de vie, la pathologie cancéreuse des personnes âgées représente un problème majeur de santé publique. L’âge avancé est un facteur de risque péjoratif pour la survie dans le cancer de l’ovaire. C’est aussi un facteur déterminant de traitement sous-optimal, indépendamment des comorbidités. Le succès de la chirurgie de cytoréduction initiale optimale est significativement lié à un meilleur pronostic de la maladie. Plusieurs études rétrospectives ont suggéré que les femmes âgées pouvaient tolérer une chirurgie de cytoréduction optimale et recevoir des doses standard de chimiothérapie. Le concept actuel « d’évaluation gériatrique standardisée » inclut une approche globale, avec une identification des zones de vulnérabilité, et permettrait potentiellement de prédire la tolérance et la réponse aux traitements contre le cancer. Il est nécessaire et primordial de développer de nouveaux essais gériatriques spécifiques afin de comparer les traitements standard à d’autres schémas thérapeutiques en termes de dose et de durée de traitement afin d’améliorer la tolérance. Ces précautions pourraient permettre de réduire les décès précoces évitables dans cette tranche de population