Médecine thérapeutique / Endocrinologie
MENUMise à jour 2003 du consensus sur les critères diagnostiques et les risques à long terme liés au syndrome des ovaires polymicrokystiques Volume 6, numéro 3, Mai-juin 2004
- Mots-clés : critères diagnostiques, risques à long terme, syndrome des ovaires polymicrokystiques, mise à jour 2003 du consensusmterTirés à part : D. Dewailly E‐mail : ddewaillychru‐lille.fr * Reproduit avec l’aimable autorisation de Oxford University Press\Human Reproduction.
- Page(s) : 189-97
- Année de parution : 2004
Depuis la conférence sur le syndrome des ovaires polymicrokystiques (SOPMK), tenue en 1990 sous l’égide du NIH, on considère maintenant que le syndrome couvre un plus large spectre de signes et de symptômes de dysfonction ovarienne que ceux définis pas les critères diagnostiques initiaux. Le groupe de travail pour le consensus Rotterdam 2003 a conclu que le SOPMK est un syndrome de dysfonction ovarienne, avec pour points cardinaux l’hyperandrogénie et un aspect morphologique d’ovaires polykystiques (OPK) à l’échographie. Le SOPMK reste un syndrome et, en tant que tel, aucun critère diagnostique (tel que l’hyperandrogénie ou l’aspect d’OPK) est suffisant à lui seul pour le diagnostic clinique. Les manifestations cliniques incluent l’irrégularité menstruelle, les signes d’excès d’androgènes et l’obésité. La résistance à l’insuline et l’augmentation du taux sérique de LH sont aussi des caractéristiques habituelles du SOPMK. Le SOPMK est associé à un risque accru de diabète de type 2 et d’accidents cardiovasculaires.