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Médecine thérapeutique

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Physiopathologie Volume 3, numéro 5, Mai 1997

Auteur
directeur de recherche, INSERM U. 422, place de Verdun, 59045, Lille cedex, France.

Expliquer la physiopathologie de la maladie d’Alzheimer pouvait paraître un défi insurmontable il y a quelques années. En effet, cette maladie est extrêmement hétérogène, aussi bien au niveau clinique, paraclinique, neuropathologique ou génétique. Certains parlaient même de syndrome Alzheimer, dans la mesure où il semblait y avoir diverses causes. Récemment, les données génétiques provenant des formes familiales de la maladie d’Alzheimer ont apporté des informations fondamentales. Elles ont clairement mis en évidence les grandes lignes de la cascade des dysfonctionnements moléculaires qui vont provoquer la dégénérescence de millions puis de milliards de neurones. Cependant, les mécanismes intimes de ces dysfonctionnements restent à découvrir.