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Médecine thérapeutique

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Connectivites et risque cardiovasculaire : état des lieux Volume 17, numéro 1, Janvier-Mars 2011

Auteurs
CHRU de Strasbourg, Service de Médecine Interne, Diabète et Maladies métaboliques, 1 porte de l’Hôpital, 67000 Strasbourg, France, CHRU de Strasbourg, Service d’Endocrinologie et Diabétologie, 1 porte de l’Hôpital, 67000 Strasbourg, France, Hôpital d’Oujda, Service de Médecine Interne, 60000 Oujda, Maroc

L’existence d’un risque cardiovasculaire athérothrombotique accru au cours des connectivites ne fait actuellement plus aucun doute. Plusieurs facteurs extrinsèques et intrinsèques ou propres à ces maladies ont été incriminés et leurs rôles commencent à être bien documentés, tant dans la polyarthrite rhumatoïde que dans le lupus. La compréhension de ces derniers aboutira certainement dans le futur à l’amélioration de la prise en charge de ce surrisque cardiovasculaire. Dans cet article, nous essayons de faire le point sur l’état actuel des connaissances concernant les facteurs étiopathogéniques et les avancées dans la prise en charge du risque cardiovasculaire au cours des connectivites. Nous consacrons la majeure partie de l’article au lupus systémique et à la polyarthrite rhumatoïde qui semblent être de loin les plus concernés par cette morbimortalité cardiovasculaire et dans lesquelles les données commencent à être conséquentes permettant déjà des recommandations pratiques robustes.