Médecine thérapeutique / Pédiatrie
MENUPhysiopathologie des infections urinaires Volume 7, numéro 3, mai-juin 2004
Illustrations
- Mots-clés : infection urinaire, E. coli uropathogènes (UPEC), pili, facteurs de virulence, îlots de pathogénicité
- Page(s) : 167-72
- Année de parution : 2004
Escherichia coli (E. coli) est responsable d’environ 90 % des infections urinaires communautaires. Sa migration le long des voies urinaires en dépit du flux urinaire requiert l’attachement de structures spécifiques bactériennes ou fimbriae sur des récepteurs à la surface des cellules épithéliales. Les fimbriae ou pili sont des polypeptides spécifiques de récepteurs saccharidiques, généralement des glycolipides, présents à la surface des cellules eucaryotes. E. coli peut en exprimer plusieurs types, dont les fimbriae de type P trouvées avec une prévalence élevée (70 %) chez les E. coli responsables de pyélonéphrites chez l’enfant, alors que les taux de prévalence sont respectivement inférieurs à 30 et à 20 % lors de cystites ou de bactériuries asymptomatiques. La prévalence des P fimbriae est plus faible chez les souches de E. coli isolées chez les patients atteints de pyélonéphrite en présence de malformations des voies urinaires.