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Médecine Thérapeutique / médecine de la reproduction

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Contribution de l’imagerie au diagnostic de l’endométriose pelvienne Volume 9, numéro 1, Janvier-Février 2007

Auteurs
Service de radiologie, Hôpital Tenon, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, 4 rue de la Chine, 75020, Paris, Service d’anatomopathologie, Hôpital Tenon, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, 4 rue de la Chine, 75020, Paris, Service de gynécologie-obstétrique et médecine de la reproduction, Hôpital Tenon, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, 4 rue de la Chine, 75020, Paris

L’endométriose est une affection fréquente, touchant 10 % des femmes en période d’activité génitale. Elle est définie par la présence de tissu endométrial ectopique en dehors de la cavité utérine, localisé au péritoine pelvien, aux ovaires, à l’espace sous-péritonéal ou plus rarement au système digestif et urinaire. Le bilan précis des localisations endométriosiques repose sur le bilan d’imagerie. Même si l’échographie endovaginale reste l’examen de première intention, l’imagerie par résonance magnétique est aujourd’hui l’examen de référence. Elle permet le diagnostic d’un maximum de localisations, à l’exception des localisations péritonéales superficielles, visibles uniquement par cœlioscopie, et des localisations tubaires pour lesquelles le diagnostic repose sur l’hystérosalpingographie. Le diagnostic des localisations digestives peut dans certains cas être aidé par l’échographie, même si l’échographie vaginale semble aussi performante pour cette localisation.