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Médecine Thérapeutique / médecine de la reproduction

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Récepteurs de l’acide rétinoïque et pathologies Volume 7, numéro 2, Mars-Avril 2005

Auteurs
LBCH-Inserm UF 718, IUH-IFR105, hôpital Saint-Louis, 1 avenue Claude Vellefaux, 75010 Paris

Les recherches sur les rétinoïdes n’ont débuté que depuis une dizaine d’années. L’acide rétinoïque (AR), métabolite actif de la vitamine A, possède un rôle central dans les processus de développement. Il est un puissant modulateur de la prolifération et de la différenciation de nombreux tissus. Les carences en rétinol, rétinoïde naturel, ont été observées dès 1925. Son rôle dans le contrôle de la prolifération et/ou la différenciation des tissus malins (tératocarcinomes, neuroblastomes, cancers mammaires, prostatiques, pulmonaires, rénaux, et leucémiques) a permis d’initier de nombreux protocoles thérapeutiques en hémato-oncologie. Le plus efficace reste, à l’heure actuelle, le traitement des leucémies aiguës promyélocytaires.