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Médecine thérapeutique Cardiologie

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Peptides natriurétiques : aspects physiopathologiques Volume 1, numéro 3, juillet-septembre 2003

Auteur
Groupe hospitalier Bichat – Claude-Bernard, 46 rue Henri-Huchard, 75018 Paris

La famille des peptides natriurétiques comporte plusieurs membres. Les peptides de types A et B ont des mécanismes et des sites de sécrétion sensiblement différents mais des actions similaires. Synthétisés majoritairement et respectivement par les myocytes atriaux et ventriculaires, en réponse notamment à une surcharge volumique, leurs effets vasodilatateur et diurétique permettent au cœur d’ajuster ses pressions de remplissage. Au cours de l’évolution de l’insuffisance cardiaque, ces effets deviennent insuffisants. Des études expérimentales récentes ont dévoilé des propriétés trophiques, notamment antifibrosantes, impliquant les récepteurs à l’angiotensine. Enfin, le peptide de type C, synthétisé par les cellules endothéliales, a des propriétés paracrines vasorelaxantes et antiprolifératives sur les cellules musculaires lisses.