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Médecine thérapeutique

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Anémies ferriprives : de la physiopathologie à la clinique ? Volume 19, numéro 1, Janvier-Février-Mars 2013

Auteurs
Hôpitaux universitaires de Strasbourg, clinique médicale B, hôpital Civil, service de médecine interne, diabète et maladies métaboliques, 1, porte de l’Hôpital, 67091 Strasbourg cedex, France, CHU de Oujda, service de médecine interne-hématologie, Oujda, Maroc, Université de Strasbourg, faculté de médecine, 67000 Strasbourg, France, Centre de compétence des cytopénies de l’adulte, 67000 Strasbourg, France

La carence martiale est le déficit en oligoéléments le plus fréquent en pratique clinique. Ses principales conséquences sont la morbidité et la mortalité, principalement liées à l’anémie. Il s’accompagne aussi d’une symptomatologie plus frustre, mais ô combien pernicieuse et délétère à type de fatigue, d’un retentissement psychomoteur et cognitif, avec un impact scolaire non négligeable chez l’enfant, symptomatologie qui peut survenir en dehors de toute anémie décelable. Or, malgré ce constat, le déficit en fer garde une réputation « d’anomalie banale », souvent à l’origine d’insuffisances au niveau de la prise en charge des patients. Dans cet article, nous faisons le point, à travers une synthèse critique des données de la littérature, des différents aspects de la gestion pratique d’une carence martiale.