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Médecine thérapeutique

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Physiopathologie des vomissements en chimiothérapie oncologique Volume 3, numéro 2, Février 1997

Auteurs
Laboratoire de neurobiologie et neurophysiologie fonctionnelles, Ura Cnrs 1832, Faculté des Sciences et Techniques Saint-Jérôme, case postale 351, avenue de l’Escadrille-Normandie-Niemen, 13397 Marseille cedex 20, France.

Si, dans les pratiques anciennes de la médecine, le vomissement a été utilisé comme un outil thérapeutique, il est actuellement considéré comme un effet secondaire associé à certains gestes thérapeutiques tels que la chimiothérapie et la radiothérapie oncologiques, l’interruption thérapeutique de grossesse ou l’usage d’anesthésiques généraux. Pour le physiologiste, le vomissement, point culminant de la nausée, est avant tout un réflexe de protection commun à de nombreuses espèces animales et activé en réponse à l’ingestion d’une toxine. Il apparaît aussi dans une grande variété de situations (mal des transports, gestation, sollicitations psychologiques...) pour lesquelles le bénéfice de cette réponse n’est pas expliqué.