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Médecine thérapeutique

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Remplissage vasculaire et drogues inotropes dans le choc septique Volume 7, numéro 4, Avril 2001

Auteurs
Département d'anesthésie-réanimation 2, Hôpital Huriez, CHU, rue Michel-Polonowski, 59037 Lille cedex, France.

Le traitement étiologique du choc septique ne doit pas retarder l'initiation du traitement hémodynamique conditionnant grandement le pronostic [1]. Deux référentiels sont disponibles [2, 3]. Le choc septique est secondaire à une diminution du tonus vasoconstricteur et de la contractilité myocardique avec hypovolémie [4]. Le patient en choc septique présente une baisse de la pression artérielle (PA) et des manifestations d'hypoperfusion tissulaire. Le premier objectif sera la restauration d'une PA permettant une perfusion tissulaire suffisante. Le remplissage peut suffire à corriger la pression artérielle au cours du sepsis sévère au prix d'un volume liquidien important administré sur une courte période. Par définition, le choc septique est réfractaire au remplissage [3, 5]. Pour rétablir une PA suffisante, il est nécessaire de recourir aux catécholamines. Elles doivent permettre de traiter la vasoplégie et la dysfonction cardiaque associée.