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Contraceptions hormonales et risque thromboembolique. BMJ, 2012 : bilan à 10 ans des registres danois Volume 8, numéro 8, Octobre 2012

Auteur
Société Française de Documentation et de Recherche en Médecine Générale (SFDRMG)

La contraception hormonale estroprogestative par voie orale est la méthode de contraception la plus répandue, notamment chez les femmes les plus jeunes. Le risque thromboembolique lié aux estroprogestatifs, maintenant bien documenté [1], dépend à la fois de la dose d’estrogène et de la nature du contraceptif. Mais qu’en est-il pour les formes non orales (patch transcutané, anneau vaginal, implant sous-cutané ou dispositif intrautérin (DIU) au lévonorgestrel) ? Une étude rétrospective de laFDArapportait en 2011 un risque de thrombose veineuse plus élevé pour l’anneau vaginal que pour la contraception orale combinée standard (estrogène et lévonorgestrel) [2]. Les données des quelques études sur les patches transdermiques sont contradictoires. L’étude de cohorte danoise de Lidegaard et al. apporte donc des informations précieuses sur ce sujet [3].