JLE

Hématologie

MENU

Les doigts de zinc (3) : les facteurs de type Krüppel Volume 3, numéro 6, Novembre-Décembre 1997

Auteur
  • Page(s) : 557-9
  • Année de parution : 1998

L'acquisition d'un phénotype cellulaire suppose l'activation et/ou la répression de gènes. Cette régulation de l'expression génique est en partie médiée par la fixation sur des séquences régulatrices de protéines activatrices ou répressives, fixation qui se fait par des domaines protéiques. Quatre grands groupes de tels domaines ont actuellement été décrits, parmi lesquels les domaines à « doigts de zinc ». Dans ce groupe, la structure protéique qui permet la fixation à l'ADN est stabilisée par un ou plusieurs atomes de zinc qui établissent des liaisons de coordinations entre quatre acides aminés qui sont des cystéines et/ou des histidines. Dix motifs différents de type doigt de zinc ont été décrits (pour revue voir [1]) et plus de 200 protéines se lient à l'ADN par ce type de structure.