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Hématologie

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Lymphomes hodgkiniens et formes frontières Volume 8, numéro 1, Janvier - Février 2002

Auteurs
Départements de pathologie et EA2348, hôpital Henri-Mondor, 94010 Créteil cedex.

La cellule de Reed-Sternberg, cellule tumorale de la maladie de Hodgkin, n'a pas encore révélé tous ses secrets. Ces dernières années, les arguments en faveur de son origine lymphoïde B se sont accumulés. Le rôle du virus d'Epstein-Barr, de la sécrétion de cytokines et d'une dérégulation de l'expression d'oncogènes dans la pathogénie de la maladie de Hodgkin peut être avancé. L'activation de la voie NF-kappaB pourrait constituer un dénominateur commun. Les progrès dans la biologie de la maladie de Hodgkin ont abouti à l'individualisation de deux entités, la maladie de Hodgkin « classique », et la maladie de Hodgkin nodulaire à prédominance lymphocytaire, encore appelée « paragranulome de Poppema et Lennert », dont les comportements cliniques diffèrent. Ils ont également permis d'affiner les critères diagnostiques permettant de distinguer la maladie de Hodgkin de certains lymphomes non hodgkiniens pouvant lui ressembler, comme le lymphome à grandes cellules anaplasiques, le lymphome à grandes cellules B, riche en lymphocytes T, ou certains lymphomes T périphériques, de type angio-immunoblastique (LAI).