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Hématologie

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Contrôle de qualité en temps réel par télétransmission d'images microscopiques numérisées. Volume 3, numéro 3, Mai-Juin 1997

Auteurs
  • Page(s) : 261-6
  • Année de parution : 1997

L'étude cytomorphométrique demeure l'orientation première pour le diagnostic des hémopathies lymphoïdes. Aucune des autres techniques d'étude ne permet encore, prise isolément, de définir un cadre nosologique utile cliniquement, sans avoir recours à un premier regroupement des cas fondé sur l'analyse morphologique cellulaire [1]. Cela est particulièrement vrai pour l'étude des frottis sanguins des hémopathies lymphoïdes matures, et tout singulièrement pour les hémopathies T. Ces affections sont séparées principale- ment en leucémies à LGL (leucémies à grands lymphocytes à grains), leucémies prolymphocytaires T, leucémie/lymphome T de l'adulte (ATLL), et syndrome de Sézary. Les progrès de l'informatique offrent la possibilité de numériser des images microscopiques. Ces images peuvent ainsi être archivées et télétransmises. De tels dossiers d'images concernant les patients peuvent être échangés entre stations de numérisation, pour favoriser des travaux coopératifs, notamment dans le cadre de protocoles. Ce concept, maintenant opérationnel dans le réseau du GFHC, a été mis en oeuvre à l'occasion des travaux coopératifs préparés pour la réunion d'Avignon consacrée aux hémopathies lymphoïdes T matures. Le recensement de groupes de patients a été effectué dans le but de soumettre ces cas à des études cliniques et biologiques plus approfondies, études dont les résultats et les perspectives de recherche ont été débattus lors de la réunion d'Avignon. Pour des raisons pratiques, le recensement des cas s'est limité à trois groupes d'affections : les leucémies prolymphocytaires T (T-PLL), les lymphomes épidermotropes T et le syndrome de Sézary/mycosis fongoïde (SS/MF), les leucémies à grands lymphocytes à grains (LGL). De parti pris, le contrôle de qualité des analyses réalisées par la méthode classique de la confrontation microscopique (microscope multitêtes), a été complété par l'étude des images numérisées.