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Traumatisme crânien : hospitaliser ou pas ? Volume 6, numéro 7, Septembre 2010

Auteur
Neurochirurgien, HEP la Roseraie, 120 avenue de la République 93300 Aubervilliers

L'incidence annuelle de l'ensemble des traumatismes crâniens (TC) est évaluée en Europe à 150 à 300/100 000 habitants par an [1], avec trois pics d'incidence liés à l'âge : moins de 5 ans, 15-24 ans et plus de 75 ans (les hommes sont plus touchés que les femmes sauf après 75 ans). Les mécanismes lésionnels sont principalement liés aux chutes (âges extrêmes) et à la traumatologie routière [2]. Le problème du diagnostic initial est majeur en raison du risque d'aggravation secondaire ; 20 % des TC entraînent un trouble de la conscience persistant [2] et 50 % sont suivis d'une perte de connaissance associée à une brève amnésie rétrograde ou antérograde (« concussion ») [3]. La principale question à se poser est : quels sont les malades à hospitaliser ? L'examen clinique met en évidence des facteurs prédictifs de l'évolution du traumatisé crânien.