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Médecine

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Le risque : concept statistique et vécu individuel Volume 7, numéro 4, Avril 2011

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La notion de risque est complexe. Médecins et patients ont sur ce point des représentations diverses. Les conséquences négatives éventuelles de sa prise en charge doivent être évitées. La communication doit prendre en compte les données objectives et personnelles.

Le médecin généraliste est constamment confronté à la notion de risque de ses patients : risque cardiovasculaire (HTA, dyslipidémie, tabac, syndrome métabolique, etc.), risque de cancer (dépistages selon le niveau de risque), comportements à risque dans certaines populations (adolescents), etc. Les niveaux de preuve du bénéfice de la prise en charge de ces risques sont très variés selon les pathologies. Ainsi, plusieurs méta-analyses récentes remettent en cause les gains de mortalité concernant la prescription de statines en prévention primaire, le dépistage du cancer de la prostate et même le dépistage organisé du cancer du sein. La communication sur tous ces sujets doit tenir compte de l’impact possible sur la qualité de vie, des problématiques du sur-dépistage, etc.

Qui propose cet atelier : Joël Cogneau (IRMG Form)

Que vont faire les participants ?
• Après un remue-méninges sur les représentations du risque et un exposé sur les inconnues et les questions sur les bénéfices d’une intervention sur les risques (le sur-dépistage, la qualité de vie), ils auront à élaborer des propositions de principes de communication pour trois cas : un homme de 62 ans demandant un dépistage de cancer de la prostate, une femme de 42 ans dont la mère a eu un cancer du sein, une femme de 65 ans dont le bilan lipidique montre des chiffres supérieurs aux normes indiquées.

NB. Joël Cogneau propose également un atelier sur le suivi post-inscription du médicament. Ce suivi – l’étude du médicament dans les conditions réelles de son utilisation – implique des méthodes particulières et une participation importante des professionnels concernés dont, au premier chef, les médecins généralistes. Les conclusions de cet atelier pourraient contribuer à la réflexion des structures de médecine générale sur ce sujet.