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Le défibrillateur cardiaque externe en pratique ambulatoire de médecine générale Volume 13, numéro 2, Février 2017

Auteurs
Université de Bordeaux, département de médecine générale, 146 rue Léo Saignat, 33 000 Bordeaux
* Tirés à part

La mort subite de l’adulte constitue une pathologie fréquente, qui concernerait environ 40 000 personnes chaque année en France. Malgré les progrès réalisés, le pronostic de cette affection demeure extrêmement sombre. L’arrêt cardiaque (ou cardiorespiratoire) est en effet responsable d’une mortalité très élevée avec un taux de survie ne dépassant pas 3 %, mais aussi d’une morbidité importante comportant des séquelles neurologiques parfois lourdes. En cas d’arrêt cardiaque sur fibrillation ventriculaire, malgré un massage cardiaque externe efficace, les chances de survie baissent de 7 à 10 % à chaque minute de défibrillation retardée. Le taux de survie à 10 minutes en l’absence de défibrillation est quasi nul. Le choc par défibrillation cardiaque automatique (DAE) devient une priorité de santé publique. Deux enquêtes en région Aquitaine auprès des médecins généralistes, premiers acteurs potentiels de la chaîne de survie, ont évalué leur équipement en défibrillateurs cardiaques externes.