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Evidence Based Medicine : critique raisonnée d'un monopole. Troisième partie : les « hors-sujet » de l'EBM Volume 10, numéro 1, Janvier 2014

Auteur
Médecin généraliste, Lyon

Ce qui est abordé ici est plus complexe puisqu'après avoir analysé des situations où l'EBM avait sa place, et rien de plus que sa juste place, à côté d'autres outils décisionnels, il s'agit maintenant de celles où l'EBM ne devrait jamais être utilisée comme référentiel : 1) lorsque les données factuelles, stables et acquises de longue date, ne justifient plus la prolongation des études ; 2) lorsque le bon sens dépasse toutes les données possibles ; 3) lorsque le critère devient caduc ; 4) lorsque les évidences s'accumulent d'elles-mêmes ; 5) lorsqu'il y a entrave au progrès sanitaire et à la recherche ; 6) lorsqu'il y a collusion prématurée entre recherche fondamentale et recherche clinique ; 7) lorsque la manoeuvre est trop grossière ; 8) lorsqu'un objectif est inacceptable ; 9) lorsque la biologie est bafouée ; 10) lorsque le contexte interdit tout réductionnisme... Les exemples se comptent par centaines de milliers dans les revues médicales les plus prestigieuses. Nous n'en citerons qu'un ou deux à chaque rubrique.