Médecine
MENUEvidence Based Medicine : critique raisonnée d'un monopole. Troisième partie : les « hors-sujet » de l'EBM Volume 10, numéro 1, Janvier 2014
- Mots-clés : médecine factuelle
- DOI : 10.1684/med.2014.1052
- Page(s) : 28-33
- Année de parution : 2014
Ce qui est abordé ici est plus complexe puisqu'après avoir analysé des situations où l'EBM avait sa place, et rien de plus que sa juste place, à côté d'autres outils décisionnels, il s'agit maintenant de celles où l'EBM ne devrait jamais être utilisée comme référentiel : 1) lorsque les données factuelles, stables et acquises de longue date, ne justifient plus la prolongation des études ; 2) lorsque le bon sens dépasse toutes les données possibles ; 3) lorsque le critère devient caduc ; 4) lorsque les évidences s'accumulent d'elles-mêmes ; 5) lorsqu'il y a entrave au progrès sanitaire et à la recherche ; 6) lorsqu'il y a collusion prématurée entre recherche fondamentale et recherche clinique ; 7) lorsque la manoeuvre est trop grossière ; 8) lorsqu'un objectif est inacceptable ; 9) lorsque la biologie est bafouée ; 10) lorsque le contexte interdit tout réductionnisme... Les exemples se comptent par centaines de milliers dans les revues médicales les plus prestigieuses. Nous n'en citerons qu'un ou deux à chaque rubrique.