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Dysthyroïdies infracliniques Première partie : hypothyroïdie infraclinique (TSH élevée, T4 libre normale) Volume 9, numéro 9, Novembre 2013

Auteur
florina.luca@chru-strasbourg.fr

Les dysthyroïdies infracliniques (DIC), anomalies biologiques isolées de la TSH (thyroid stimulating hormone) contrastant avec des concentrations plasmatiques des hormones thyroïdiennes (T4 et T3 libres) normales, ont été identifiées lors des progrès des dosages biologiques de la TSH dans les années 1980. Elles peuvent s'accompagner de symptômes plus ou moins spécifiques. Plusieurs terminologies sont utilisées pour les désigner : frustes, occultes, asymptomatiques, compensées, infracliniques (subclinical dans la littérature internationale). Mais en pratique, on utilise des valeurs de référence (statistiques) et non des valeurs normales : l'intervalle de référence est établi selon sa distribution au sein d'une population présumée normale, saine, indemne de toute dysfonction thyroïdienne ; la normalité est définie par l'intervalle contenant 95 % de cette population (une autre méthode serait l'établissement d'un seuil à partir duquel un risque pathologique apparaît et où une intervention thérapeutique serait bénéfique) [1].