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Désertification tout court : qui va sauver l’Eure-et-Loir ? Qu’en est-il de l’offre de soins ? Volume 13, numéro 9, Novembre 2017

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

Tableaux

Auteur
DMG Paris Diderot, 16 rue Henri Huchard, 75018 Paris
* Tirés à part

La démographie médicale, la désertification des zones rurales, la non-installation des jeunes médecins, notamment généralistes, une fois diplômés font régulièrement la une des médias. Nombre de petites communes se désespèrent et voudraient apporter une réponse à leurs administrés.

À l’issue de ses longues années d’études dans une ville universitaire, le jeune médecin diplômé, citadin accompli, volontiers parent, en couple avec un autre diplômé dont la carrière décolle dans sa propre profession, ayant déjà un aperçu de la médecine générale au cours de ses stages de fin d’étude, refuse d’endosser l’habit de ses anciens à l’activité souvent débordante. L’appréhension de la lourdeur administrative et de l’engagement financier, voire pour certains un sentiment de difficulté de maintenir une qualité de pratique exigeante hors du cadre hospitalier, expliquent une hésitation à sauter le pas d’un engagement définitif, loin de « ses bases », dans un environnement mal appréhendé.

Quelle est la réalité du terrain et de l’offre de soins dans un département comme l’Eure-et-Loir, finalement relativement proche de la capitale, mais aussi plus largement dans toute la région Centre comparativement au reste du territoire ? Quelles sont les raisons de la disparité ? Cet article apporte quelques éléments de réponse.