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Contraception de l'adolescente Volume 8, numéro 3, Mars 2012

Auteurs
Société Française de Documentation et de Recherche en Médecine Générale

Le médecin de famille est parfois (encore ?) le bon interlocuteur pour la contraception de l'adolescente. Cependant, le fait qu'il la connaisse souvent depuis son enfance et qu'il soit proche de toute la famille gêne parfois sa jeune patiente. L'adolescente peut lui préférer d'autres professionnels : le (ou plutôt la) gynécologue, considérée comme « spécialiste du corps féminin », les consultants du planning familial où anonymat et gratuité sont déterminants... Le débat sur les obstacles de la contraception à l'adolescence, avec ses conséquences en termes d'interruptions volontaires de grossesse, est loin d'être clos [1]. La première consultation pour contraception est d'importance capitale pour la suite, quel que soit le professionnel consulté. Parce qu'il est simple d'accès et d'usage, le préservatif est utilisé dans près de 90 % des cas de premier rapport sexuel, associé ou non à une contraception orale. Enfin, l'acné peut imposer à cet âge le choix de contraceptifs oraux plus spécifiques.