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Chikungunya : halte aux rumeurs Volume 11, numéro 10, Décembre 2015

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 Le virus du chikungunya (CHIK) identifié depuis plus de 50 ans connaît une forte médiatisation depuis une décennie après les épidémies de La Réunion (2005), des Antilles (2013), et plus récemment de la Polynésie française (2015) [1]. En France métropolitaine, introduit pour la première fois en 2004 dans les Alpes-Maritimes, la zone d'implantation est en extension constante et concernait, en juin 2014, 18 départements métropolitains dans les régions Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Corse, Languedoc-Roussillon et Aquitaine. Depuis septembre 2015, les départements du Tarn et de la Vendée ont été inclus dans la liste des départements où le moustique Aedes albopictus est implanté. Le nombre de départements concernés par le dispositif régional de surveillance renforcée est ainsi passé à 22. Entre le 1er mai et le 27 novembre 2015, 30 cas importés ont été confirmés [2] contre 2 cas pour la même période en 2013. 95 % de ces cas concernent des voyageurs de retour des Antilles.