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Journal de Pharmacie Clinique

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Évaluation de la prise en charge de la douleur postopératoire à l’Hôpital militaire d’instruction Mohammed V-Rabat Volume 32, numéro 4, Décembre 2013

Auteurs
Pôle pharmacie, Hôpital militaire d’instruction Mohammed V, Rabat ; Laboratoire de pharmacologie et de toxicologie, Faculté de médecine et de pharmacie, Université Mohamed V Souissi-Rabat, Maroc, Pôle pharmacie, Hôpital militaire d’instruction Mohammed V, Rabat, Maroc, Faculté de médecine et de pharmacie, Université Mohamed V Souissi-Rabat, Maroc

La prise en charge de la douleur (PEC) postopératoire (DPO) est de nos jours un impératif de qualité de soin. L’organisation de cette PEC, l’évaluation, la surveillance de la DPO et la maîtrise du facteur « médicament » sont autant d’axes qui garantissent cette qualité de soin. Objectif de l’étude : le but de l’étude est de décrire les modalités de prise en charge de la douleur postopératoire au sein des services d’anesthésie-réanimation et de chirurgie de l’Hôpital militaire d’instruction Mohamed V de Rabat. Matériel et méthode : il s’agit d’une enquête réalisée par la remise d’un questionnaire aux anesthésistes-réanimateurs et aux chirurgiens des neuf services de chirurgie de l’Hôpital militaire d’instruction Mohammed V-Rabat (HMIMV-Rt). Le questionnaire a été conçu pour explorer l’évaluation, le traitement et l’organisation de la prévention de la douleur postopératoire. Le choix des participants à notre étude s’est fait de façon aléatoire sans distinction de sexe, d’âge, d’expérience professionnelle ou autre. Résultats : 27 réponses (78 %) ont été obtenues. Neuf services déclaraient être sensibilisés au problème de prise en charge de la douleur postopératoire ; 81,5 % des professionnels sondés ne disposent pas d’un protocole écrit. L’évaluation de la douleur postopératoire n’est réalisée que pour 32 % des patients. Parmi les méthodes les plus utilisées, pour la mesure de la douleur postopératoire, dans les unités de soins postchirurgicales, on trouve d’abord les échelles verbales simples (EVS) avec 29,6 % des professionnels, puis l’échelle visuelle analogique (EVA) avec 25,9 %. Concernant les moyens pharmacologiques utilisés, le paracétamol occupe la première place, que ce soit pour la voie orale ou injectable. Conclusion : même si les résultats de l’enquête restent assez satisfaisants, avec une bonne prise de conscience de l’importance de la prise en charge de la douleur postopératoire par les professionnels de l’Hôpital militaire d’instruction Mohamed V de Rabat, des efforts importants restent à réaliser dans ce sens.