Illustrations
Figure 1
Stratégies de manipulation des cellules NK pour l’approche clinique.
(A) Les cellules NK sont purifiées du sang périphérique d’un donneur sain et activées in vitro avec des cytokines (IL-2 ou IL-15) avant d’être injectées chez le patient. Les meilleures réponses sont obtenues lorsque le donneur n’exprime pas les KIR qui reconnaissent les molécules HLA du patient, de façon que les cellules NK infusées ne reçoivent pas de signaux inhibiteurs de la part de cellules cancéreuses.
(B) La stratégie de manipulation génétique CAR-NK à travers l’insertion d’un récepteur spécifique d’un antigène tumoral a pour but de diriger plus efficacement les cellules NK vers leurs cibles.
(C)Des cytokines pro-inflammatoires sont administrées aux patients pour activer les cellules NK autologues ou maintenir les cellules NK infusées. La cytokine qui suscite la plus forte réponse antitumorale est l’interleukine 2 (IL-2) mais elle provoque aussi d’importants effets secondaires (activation de lymphocytes T régulateurs et inflammation tissulaire) qui rendent difficile son emploi.
Strategies for handling NK cells for clinical approaches.
(A) NK cells are purified from the peripheral blood of a healthy donor and activated in vitro by cytokines (IL-2 or IL-15), before being injected into the patient. The best responses are obtained when the donor does not express KIRs which recognize the patient's HLA molecules, such that the injected NK cells do not receive inhibitory signals from the cancer cells.
(B) The strategy of genetically manipulating CAR-NK, by inserting a receptor specific to a tumoural antigen, aims to more effectively guide NK cells to their targets.
(C) Pro-inflammatory cytokines are administered to the patient to activate autologous NK cells or maintain injected NK cells. The cytokine that triggers the strongest anti-tumoural response is interleukin 2 (IL-2) but this also leads to significant side effects (activation of regulatory T-lymphocytes and tissue inflammation), making its usage challenging.
Figure 1
Figure 2
Utilisation d’anticorps.
(A) Des anticorps monoclonaux dirigés contre les antigènes exprimés par les cellules tumorales peuvent aussi être liés par le récepteur FcγRIIIA exprimé par les cellules NK et induire la lyse par cytotoxicité anticorps-dépendante (ADCC).
(B) L’administration d’anticorps dirigés contre les principaux récepteurs inhibiteurs des cellules NK permet de bloquer leurs interactions avec leurs ligands et donc de lever l’inhibition cellulaire.
The use of antibodies.
(A) Monoclonal antibodies used against antigens expressed by tumoural cells may also associate with the FcγRIIIA receptor expressed by NK cells and induce lysis via antibody-dependent cytotoxicity (ADCC).
(B) The administration of antibodies used against the main inhibitory receptors of NK cells blocks interactions with their ligands and therefore increases cellular inhibition.
Figure 2
Tableaux
Auteurs
1 Aix Marseille Université, CNRS, INSERM, CIML (Centre d’immunologie de Marseille-Luminy)
Parc Scientifique & Technologique de Luminy, Case 906
13288 Marseille cedex 09
France
2 MI-mAbs
Parc Scientifique & Technologique de Luminy, Case 906
13288 Marseille cedex 09
France
3 AP-HM, Hôpital de la Timone Service d’immunologie
Marseille
Parc Scientifique & Technologique de Luminy, Case 906
13288 Marseille cedex 09
France
Les cellules NK expriment un répertoire de récepteurs qui leur permettent de détecter les cellules cancéreuses tout en épargnant les cellules normales. Ces cellules peuvent être stimulées ou réactivées par différentes stratégies thérapeutiques qui sont présentées dans cet article : utilisation de cellules NK allogéniques ou autologues génétiquement modifiées, utilisation d’anticorps inhibant les récepteurs inhibiteurs des cellules NK (points de contrôle immunitaire), utilisation de cytokines activant les cellules NK, etc.